AYITI ET SON HYPERTROPHIE SOCIOPOLITIQUE!

La vie politique du peuple haïtien est un désastre. L'histoire sociale du peuple Ayisyen est une lutte intestine de plus de 200 ans de turbulences politiques. Les autorités ont toujours utilisé le pouvoir pour exploiter le peuple. Les leaders politiques ont entre les mains une proie facile dans le monde des misérables,en fournissant des armes à leur support de manière à les maintenir au pouvoir. La politique en Ayiti n'a jamais été vraiment le lieu pour construire et bâtir le pays. C'est plutôt le lieu pour s'enrichir soi-même et paratager le gâteau avec des amis au détriment du peuple qui en est le dépositaire légitime. L'on doit dénoncer en Ayiti une hypertrophie sociopolitique qui étouffe toutes les autres dimensions de la vie ayisyèn,occuppant ainsi toute la place...

Hypertrophie politique et atrophie de tout le reste. La politique telle que pratiquée en Ayiti blesse et tue la vie. La vie politique ayisyèn est menacée de mort et menace du même coup la vie de tout le peuple qui vit un présent noir et très pessimiste de son futur. Le mal Dayiti comme d'ailleurs celui de la civilisation actuelle est un mal moral. Le mal moral Dayiti est fait d'un côté d'impréparation et d'ignorance, de l'autre côté de sécheresse de coeur et d'obnubilation de l'intelligence sociale. Que peut-on espérer d'une société où les dirigeants ne décident que pour des pots-de-vin?

Là où l'on attend trouver un homme,on ne trouve que l'animal humain avec ses appétits frémissants,ses besoins de luxe,de luxure et de lucre. Ayiti comme toujours est prisonnière des petites choses,des petits conflits,des petits intérêts. C'est navrant!

Le changement est possible. Ayiti a des hommes et des femmes de compétence et de qualité pour le réaliser. Les démarches politiques ne sauraient tomber dans la mystification. On doit se battre pour ce qui est juste sans se soucier de savoir si on a les moyens pour gagner demain matin. Les exemples de nos ancêtres Padrejean,Boukaman,Mackandal,Toussaint ,Dessalines et autres doivent nous servir de guide pour stopper cette "timounisation" allant au "démounisation" de l'homme haïtien.

En présence d'une telle réalité,sommes-nous déjà au temps de l'épreuve de force en Ayiti? Que peut-on esperer encore? Comment peut-on stopper ce fléau qui s'avère grand au jour le jour chez-nous? Quelle est l'alternance viable au pays après tant de souffrance et de malaise?

Enfin,une Ayiti en quête de son inconnaissable destin où tout un peuple gémit pour le rien du tout global complexe à cause de la perplexité d'une telle situation politique dont le pays faisant face depuis plus de deux siècles et une pratique politique sociale formtement dominée par le "mounpanisme", font Dayiti un pays "k'ap vanse,open for the business",dirigée par des cadavres politiques primant la propagande médiatisée avec des attirants slogans comme stratégies et des assistances sociales méprisantes ainsi que destructives du citoyen ayisyen. Ces microbes sociaux misent sur ses différentes manigances de vol comme la "fausse assistance économique séduisante (FAES)", Ti manman cheri, Ti papi doudou,kantin mobil,construction d'une muraille sans eau pour viaduc et autres,réduisant le système démocratique haïtien en une politique de "tôle rouge". Ces petits projets créent de nouveaux riches dans le camp du parti au pouvoir.

Et bien il est venu maintenant le temps de questionner toutes ces différentes actions qui contibuent grandement à enfoncer les clous dans les paumes du peuple ayisyen. Et on commence d'abord par la question suivante: KOTE KÒB PETWO KARIBE A?

#L'ENGAGÉ

              25/10/18